Utiliser de vieux objectifs argentiques sur des appareils numériques

Qui a dit que l’éco-attitude n’existe pas en photo numérique ?

Bon pour ce premier billet de blog, merci d’être indulgent : c’est une première…Je souhaite partager aujourd’hui ma passion pour l’adaptation et l’utilisation des « vieux objectifs » sur des hybrides ou réflex numériques en essayant de détailler les « pour » et « contre » .. Bonne lecture

 

Pourquoi des vieux objectifs sur des réflex numériques modernes ?

fujinon-50mm1-6Et bien tout d’abord la curiosité…
En effet, disposant de quelques « vieux cailloux » Canon et Fujica X dont je garde d’excellents souvenirs argentiques, je me suis dit  » Pourquoi pas expérimenter cela en numérique , pour voir ?  »

Bon il faut déjà trouver la bonne bague d’adaptation pour les bonnes montures mais pour ça, Google est mon ami 😉

Maintenant que les bagues sont là, les objectifs montés, on repasse en mode  » full manuel » comme au « bon vieux temps« .. hi hi hi …

Et là un méga plaisir et une méga surprise : les objectifs ont un rendu splendide sur du numérique ( Appareils Fuji série X avec capteurs X-trans ) …

 Quels objectifs pour quelle pratique et pourquoi pas acheter du neuf alors si il n’y a pas d’autofocus ?

Photo test Fujinon 50mm F1.6Et bien d’abord le prix : en moyenne sur la toile on peut trouver d’excellentes objectifs pour moins de 50 Euros pièce…. ( certes en full manuel  😉  )

Mais à ce prix, on peut par exemple avoir un Fujica 50mm F 1.6 alors que le modèle récent ( autofocus ) qui certes ouvre à 1.2 se négocie aux alentours de 900 Euros !!!

Oui, la qualité est là ( tans soit peu que le papy objectif était déjà qualitatif dans sa jeunesse ) et le rendu des flous est vraiment extraordinaire…. aussi bien que la netteté.

Par contre pour cette dernière il vaut mieux avoir l’œil ou disposer de la fonction Focus Peaking  ( comme sur le XT-1 ou plus récemment sur le XT-10 ) super utile pour faire un point précis en manuel..

Mis à part cet inconvénient, on retrouve la joie de la « slow photographie » prendre le temps de cadrer, de faire son point, et de jouer précisément sur la zone de netteté pour pouvoir par exemple créer des effets de flous contrôlés.

Autre point important : ces vieux papys disposent d’une échelle de distance très pratique pour par exemple se caler en hyperfocale pour du reportage….

Bref, en ce qui me concerne sur mes Fuji j’utilise beaucoup le  Fujica X 50mm F1.6 et un Sigma 28mm F2.8 initialement en monture canon FD que j’ai adapté sur du fuji ( rendu superbe )

Quel est l’avantage d’une focale fixe manuelle alors sur du numérique hyper hightech ?

– Et bien tout d’abord : le Prix….. dérisoire

– Ensuite :  la qualité pour le prix payé ( souvent équivalente ou meilleure que des objectifs récents bien plus cher ) – et puis il paraît que c’est connu une focale fixe sera souvent de meilleure qualité qu’un Zoom….

– Enfin : le rendu unique des images obtenues, souvent avec un petit côté « vintage » pour peu qu’on modifie un peu ses presets on peut obtenir directement à la prise de vue des images aux couleurs années 70-80 ( ou en post-prod RAW + Lightroom )

Pour quelles situations je peux l’utiliser ?

Le portrait, le reportage ( en mode hyperfocale ou en mise au point manuelle ), le studio, le paysage, l’architecture, l’urbain , l’exploration urbaine

Quelles sont les situation qui seront difficiles ?

Toutes les situations ou ça « bouge » vite ( sport, course, éléments ou personnes en déplacement..etc… )

 Et l’éco-attitude dans tout cela ?

Et bien en recyclant de vieux objectifs ou en achetant sur le net, cela permet d’utiliser le parc existant et ne consomme pas de ressources supplémentaire pour fabriquer de nouveaux objectifs…

Et puis j’aime bien l’idée »hybride » de faire fonctionner de vieux objectifs sur des appareils récents…. c’est une peu comme une renaissance on profite des avancées technologiques modernes tout en conservant la qualité et le rendu des objectifs plus anciens…

Si vous avez des expériences similaires, n’hésitez pas à commenter…

Merci pour votre lecture…

Laurent – juin 2015